Quand j’étais enfant, mes frères et moi faisions partie de cette génération qui passaient la plupart de leur temps à l’extérieur… Nous parcourions la forêt comme des explorateurs à la recherche de vieux bunkers, construisions des cabanes avec quelques branches ou partions en mission sauvetage pour animaux en détresse. Issus d’une famille d’artistes qui, comme des magiciens, exprimaient leur créativité en transformant tout ce qui leur passaient entre les doigts, nous trouvions à notre tour l’inspiration dans un bout de tissu, un vieux roman ou quelques planches en bois.
Il faut dire que le petit village alsacien au fin fond de nulle part dans lequel nous avons atterri lorsque nous avons quitté la Suisse comportaient plus de champs et de vaches que d’habitants. On a donc puisé dans notre imagination débordante pour nous créer des moments d’aventures durant les vacances scolaires, lorsque nous n’étions pas retenus par les corvées imposées par nos parents. Cette époque d’insouciance me rappelle énormément de bons souvenirs, car ces escapades nous permettaient de nous réinventer autant de fois que notre fantaisie nous le permettait et créaient un juste équilibre entre rêve et réalité, émotions et mental, intuition et logique, un équilibre entre l’enfant que nous étions et l’adulte en devenir.
Aujourd’hui, j’essaie autant que possible de nourrir et de cultiver cette source d’inspiration qui – comme pour bon nombre d’adultes – est souvent étouffée par les obligations de notre vie bien trop terre à terre voire assombrie par la négativité dans laquelle nous avons tendance à baigner par facilité, peut-être pour fuir la réalité, peut-être par confort et habitude… mais sans véritablement savoir pourquoi. Aujourd’hui je m’écoute et je fais ce que mon intuition me dit de faire et je me suis jamais sentie aussi LIBRE! J’ai réussi à faire taire tous ces pilotes clandestins qui avaient pris le contrôle de mon mental et qui autrefois me dictaient une vie rythmée par le travail acharné, me poussaient au perfectionnisme extrême dans l’espoir d’y trouver une reconnaissance extérieure, le respect, le soutien. Aujourd’hui je me fais tous ces cadeaux à moi même, pour moi, en m’écoutant, en écoutant mon enfant intérieur et je me sens complète !
À tort nous pensons qu’il nous faut fuir le quotidien, partir en vacances loin de chez nous pour nous « re-trouver ». En réalité ce n’est pas notre environnement ou les situations que nous fuyons. Nous nous fuyons nous-même. Nous nous cherchons des excuses pour ne pas avoir à regarder à l’intérieur de nous. Il est plus facile d’accuser une situation ou une personne extérieure de notre mal-être plutôt que de se dire que nous sommes les seuls responsables de la vie que nous avons choisi de vivre.
Se réconcilier avec son enfant intérieur, c’est donc faire un voyage d’un autre type. C’est avoir le courage de retourner dans son passé, entamer un voyage à l’intérieur de soi, pour retrouver et mieux comprendre ses émotions, lever le voile sur ce qui nous procure de la joie, du réconfort ou au contraire nous a fait peur et nous limite dans nos actions…, car ce sont ces mêmes peurs, ces interdictions, ces limites ou au contraire absences de limites qui sont aujourd’hui responsables de nos blocages d’adultes, à un point où nous nous interdisons d’exprimer notre singularité, de laisser libre-court à notre créativité et insouciance d’antan. Elles sont la raison-même qui a créé un déséquilibre en nous. Quand je dis déséquilibre, je parle bien d’un déséquilibre énergétique qui impacte notre façon de penser, fausse notre analyse et nous faire agir à l’opposé de ce que nous sommes ou voulons en réalité.
Quand on parle d’enfant intérieur, on parle donc bien de toutes les facettes non quantifiables que comportent notre personnalité et qui ne peuvent pas toujours s’exprimer telles qu’elles sont, parce que nous avons été conditionnés par les traditions, notre environnement, notre culture, l’éducation ou encore par notre propre auto-critique qui cherche à tout prix à nous coincer dans une case. Et c’est bien là où le bas blesse. Prenons par exemple une personne qui a vécu une enfance avec un parent très autoritaire. À l’âge adulte, elle aura tendance à « s’auto-punir » et sera habitée par un manque de confiance et d’estime de soi qui se reflètera dans toutes ses actions ou inactions, s’interdisant d’être, de se différencier des autres et même parfois d’exister.
À l’inverse, une personne qui a vécu une enfance où elle s’est comportée en « roi », aura du mal à connaître des limites saines et aura tendance à se comporter en éternel insatisfait, à manipuler son entourage pour « gagner » leur attention et ne supportera ni le refus ni l’échec…
Alors, quel que soit le profil de la personne concernée, la problématique reste la même: cette prison mentale, que nous avons construite autour de notre enfant intérieur en lui interdisant de ressentir et de vibrer les émotions, a conduit l’adulte en nous à craindre la nouveauté, à nous méfier du bonheur et à rester le plus terre à terre possible pour ne surtout pas laisser de place à l’improvisation et à la surprise. Notre instinct, notre sensibilité, notre intuition ont laissé place à la sur-analyse, à la logique et à l’intellect de manière à toujours œuvrer dans une « zone de confort » qui nous semble terrain connu et nous maintient dans sorte de fausse réalité. C’est bien dommage, car l’enfant intuitif et l’adulte logique sont en réalité complémentaires et peuvent, à part égale, créer ce juste-équilibre nécessaire pour une vie épanouissante. Nul besoin de remplacer l’un par l’autre.
Mais comment faire pour le retrouver, cet enfant en nous? Eh bien je dirais que le fait d’admettre qu’il existe est déjà un grand pas vers ses retrouvailles. Si nous parvenons à comprendre que l’enfant dont je vous parle n’a jamais disparu, mais qu’il se trouve en réalité toujours enfermé à double tour en chacun de nous, cherchant par tous les moyens à se faire entendre, nous pourrons très probablement apprendre à en prendre soin de la même manière que nous prenons soin de notre descendance.
Si vous n’êtes pas certains d’avoir « perdu » le vôtre ou pensez déjà tout faire pour être heureux, votre corps est un excellent baromètre pour le vérifier. Si vous souffrez de douleurs physiques chroniques, ces dernières sont un premier indicateur qui peuvent vous aiguiller sur les besoins de votre enfant intérieur. Les symptômes physiques sont en effet des signaux d’alerte envoyés par votre enfant intérieur qui tente de vous faire comprendre qu’il est temps – temps de faire la paix avec vous-même, temps de guérir, temps de vous révéler, temps de créer, temps d’explorer et d’imaginer avec votre âme d’enfant et de redonner à votre partie émotionnelle la place qui lui revient. Plus vous chercherez à l’étouffer avec votre sens de la logique, plus il se fera remarquer en accentuant ces symptômes. Plus les apparitions des symptômes sont rapprochées, plus il devient urgent de s’en occuper. Pour parvenir à vous réconcilier avec cette part de vous, je vous propose donc de signer un pacte avec vous-même dans le but d’enclencher cette démarche vers un mieux-être.
- Si vous sentez au plus profond de vous que vous ne prenez pas suffisamment soin de vous
- Si vous avez du mal à vous aimer
- Si vous pensez ne pas mériter d’être heureux
- Si vous cherchez par tous les moyens de compenser un manque
- Ou que vous souffrez de dépendances de toute sorte,
Laissez-moi vous aider ! Visitez mon atelier « la rencontre avec mon enfant intérieur » ou offrez-vous un coaching individuel pour démarrer votre transformation. Faites le diagnostic-flash des chakras (vous le trouverez dans mes articles), puis contactez-moi par mail pour un premier échange.
J’ai hâte de vous accompagner !